"Je croyais qu'Olivier Giroud allait prendre le ballon puisque c'était à son tour de tirer le pénalty, alors je n'y suis pas allé" explique le milieu de terrain montpelliérain dans une interview à "l'Equipe" jeudi. "Et je vois que Camara s'en charge, alors qu'il ne tire jamais.Je vais voir Souleymane, je lui demande s'il est sûr de lui, il me dit que oui. J'était prêt à tirer, mais je n'allais pas lui prendre le ballon des mains." En fait, Belhanda en veut un peu à Camara d'avoir voulu prendre une responsabilité trop importante pour lui même s'il estime qu'un ne peut "pas lui en vouloir". Mais surtout à Olivier Giroud de ne l'avoir pas assumée, comme cela aurait dû être le cas en vertu de l'alternance (Belhanda/Giroud instauré par l'entraîneur René Girard, mais souvent critiqué par le joueur marocain). Il a rappelé d'ailleurs un précédent, déjà sur un penalty en février dernier qui avait opposé Belhanda à Giroud. "A Ajaccio, il se bat presque avoir moi pour tirer le penalty; Là il y en a un qui peut quasiment nous offrir le titre, et il ne le tire pas. C'était à lui de prendre ses responsabilités".  
Giroud ne rentre pas dans la polémique
 
Voilà pour les déclarations. Lesquelles vont sans doute provoquer quelques vagues à Montpellier où l'on se refuse toujours d'accepter l'évidence, celle qui place un leader en position toujours fragile. D'autant plus lorsqu'il n'a jamais été sacré et qu'il est tout proche d'écrire sa plus important page d'histoire On veut croire que les joueurs tiendront mentalement autant que le plan des résultats. La déclaration de Belhnda, qui a sans doute terminé sa saison puisqu'il devrait écoper trois matches de suspension après son expulsion, va mettre un peu d'huile sur un feu qui ne faisait alors que couver. Olivier Giroud ne souhaite pas s'appesantir sur cette "critique" portée à son encontre par son coéquipier. Même si Younes Belhanda s'exprime sur le coup de la colère et la déception -car son équipe en cas de victoire aurait été bien près du titre et la pression en eut été différente-, il n'empêche que ces déclarations peuvent causer quelques fissures dans un groupe qui semblait érigé sur des valeurs de solidarité. Serait-il saisi par ce que redoutait certains observateurs autour du MHSC: la peur de gagner.?