Ferrer en progressant au classement mondial est devenu un joueur multi surface aux fils des ans. Il n'y a qu'à voir sa victoire à Bercy, l'année dernière. C'est un tournoi qu'il aurait été incapable de gagner il y a quelques années.  
 
Si on se base sur son tournoi de cette année à Wimbledon, on s'aperçoit qu'il monte en puissance. Il a collé 2 fois 6/1  à Dodig et Dolgopolov, quoique l'on en dise, était un sacré client. Il s'en est sorti assez plutôt bien alors qu'il était vraiment mal embarqué.
 
L'année dernière à Wimbledon, en 2012, il n'avait fait qu'une demi bouchée de Del Potro en 3 petits sets. Il avait également botté les fesses de Roddick, 3 fois finalistes de l'épreuve et avait donné du fil à retordre à Murray qui s'en était sorti grâce à ses grosses qualités de relanceur.
 
Alors, certes, en 2013, il s'est fait sortir d'un tournoi de préparation sans gloire face à Malisse, mais le belge, fantasque comme il est comme tout belge qui se respecte (n'est ce pas Darcis ???!!) est capable de gagner contre pas mal de joueurs lorsqu'il joue "on fire".
 
De plus, Ferrer a gagné 2 tournois sur cette surface contre aucun pour l'argentin. En fait, le seul truc qui manque à l'espagnol pour passer à l'étape supérieure, c'est une victoire en Grand Chelem. Si Nadal avait déclaré forfait à RG, il aurait d'ailleurs certainement été sacré d'ailleurs.
 
Pour l'argentin, il a certes un gros service mais a été longtemps blessé et a encore des réticences à pousser la machine. Cette année, il a connu beaucoup plus de contre performance cette saison que son adversaire : Chardy, Simon... Et si on regarde les matchs qu'il a eus à Wimbledon, il n'a pas eu affaire à de gros joueurs. Seppi, Ramos ou Levine... Ca ne reste pas des foudres de guerre.
 
Au niveau de la confrontation des 2 hommes, les 2 victoires (contre 6 pour l'espagnol) de l'argentin remonte à 4 ans en 2009, une époque ou il était très bon sur surface rapide (c'est l'année ou il remportait l'US Open).
 
Bref, Del Potro part avec des gros inconvénients face à l'Espagnol.