Les banderoles contre la Coupe de la Ligue et ses matchs en semaine tu en as encore eu avant-hier et tu en auras également le 20 avril. On a toujours affirmé notre opposition à l'existence de cette compétition, notre rejet de son format et de son calendrier. En revanche, et depuis son instauration on n'a jamais dit autre chose que notre ADN est de soutenir l'ASSE partout et toujours, quelque soit la compétition, l'horaire, l'adversaire ou le lieu. A l'inverse de ce qu'ont décidé par exemple les montpellierains, on ne boycottera jamais un match des verts, on ne privera pas notre équipe du soutien de ses supporters au motif que le cadre et le contexte dans lesquels on la constraint à évoluer nous déplaît.  
 
Comme on encourage les verts pour qu'ils gagnent et non pas pour qu'ils perdent, naturellement on est heureux quand ils l'emportent. Encore plus quand cela nous permet d'aller nous amuser au Stade de France et d'être à un match de valider une nouvelle tournée européenne.  
 
Peut-être que la réaction semble, à des observateurs froids et lointains du forez, quelque peu disproportionnée. Mais l'ensemble de ce qui rapproche l'ASSE de l'Europe (sans parler d'un titre quelque qu'il soit) est disproportionné. Si on s'est emballé en 2005 pour un premier tour de coupe interto en déplaçant 15 000 fans pour un match contre Neuchatel, on ne peut guère s'étonner que la perspective de disputer une finale débouche sur quelques festivités. D'autant plus que le scénario s'y prêtait plutôt bien.