Annoncé début juin par la presse catalane comme recrue potentielle du FC Barcelone, Dejan Lovren a répondu jeudi à cet intérêt de manière très officielle et plutôt inattendue, sur le site de son club, l'Olympique Lyonnais. Sous contrat jusqu'en 2016, l'international croate ne souhaite pas quitter Lyon cet été, avec qui il a de grandes ambitions pour cette saison. «Je suis bien à l'OL. Je pense que je vais rester. J'en ai envie après cela dépend du club. Tout peut arriver dans le foot, a-t-il déclaré. Barcelone ? Ce sont juste des paroles, rien de concret. Mais cela fait plaisir. Moi, je veux montrer encore plus que ce que j'ai déjà fait. Je peux encore faire mieux. J'ai envie de gagner d'autres trophées. Un seul titre avec l'OL ce n'est pas suffisant».

Dans les colonnes de L'Équipe du jour, le patron de la DNCG Richard Olivier a dressé un bilan de la santé économique des clubs français, qui n'est pas très reluisant : "Lille est pas mal avec son stade, mais Lyon et Marseille sont en difficulté." La chute de la fréquentation des stades ainsi que la baisse des droits TV (lice ici) sont les explications de cette récession. Mais Richard Olivier va plus loin concernant le club marseillais : "Pour l'OM (qui accuse un déficit compris entre 20 et 25 millions d'euros), Margarita Louis-Dreyfus nous a promis qu'elle versera de l'argent fin juin début juillet pour équilibrer (les comptes), après les transferts. On verra".
 
Cette précision a son importance. Elle conforte l'hypothèse du "plan Labrune". Le président de l'OM compte vendre rapidement un joueur à un bon prix pour convaincre l'actionnaire d'injecter l'argent nécessaire pour assurer la totalité du train de vie du club. Ainsi, il serait en position de force sur la vente des autres joueurs de l'effectif. Ces derniers sont parfaitement briffés sur la situation et savent à quoi s'en tenir, en témoignent les réactions dès le début des hostilités de Loïc Rémy et Steve Mandanda.

OM : La liste hallucinante des entraîneurs recalés
 
Pour remplacer Didier Deschamps, l'OM voulait un entraîneur francophone. Pourtant, de nombreux techniciens, et certains au passé prestigieux, ont pris contact avec Vincent Labrune, le président olympien, pour prendre en charge l’équipe.
 
Récemment, avec le départ de Didier Deschamps, l’Olympique de Marseille, a dû trouver un nouvel entraîneur. Le président voulait que le remplaçant de DD soit francophone, pour faciliter les échanges avec les joueurs, d’où la nomination depuis hier soir, d’Elie Baup. Mais malgré la condition imposée par Vincent Labrune, de nombreux techniciens ne parlant pas un mot de Français ont posé leur candidature pour le poste. Et certains avaient un CV plutôt fourni. « On a reçu une foultitude de candidatures de la part de grands techniciens et, grâce à l’efficacité de José Anigo, on a pu avoir une palette de choix assez large », avoue Labrune dans La Provence.
 
Eriksson, Schuster, Scolari !  
Toujours selon le quotidien provençal, plusieurs grands entraîneurs ont ainsi expédié leur CV à la direction phocéenne, et notamment Bernd Schuster, l’Allemand, qui a conquit la Liga avec le Real Madrid il y a 5 ans seulement. Parmi les autres noms, on retrouve également Quique Sanchez Flores, vainqueur de la Ligue Europa avec l’Atlético Madrid en 2010, ou Sven-Göran Eriksson, ancien sélectionneur de l’équipe d’Angleterre. Mais surtout, le fleuron de cette liste n’est ni plus ni moins que champion du monde. Luiz Felipe Scolari, qui a arraché le titre en 2002 avec le Brésil, se serait porté candidat pour entrainer Marseille. En tout cas, une chose est sûre, l’OM, champion d’Europe 1993, fait toujours rêver 19 ans après. A part, peut-être, ses supporters ?