Les droits télés de la Ligue 1 vendus par la Ligue de football professionnel pour les quatre prochaines saisons de 2012 à 2016 ont baissé de 61 millions d'euros. Malgré tout, le président de la LFP Frédéric Thiriez se satisfait d'avoir «évité une catastrophe». « Nous pouvions avoir les pires craintes sur l'issue de la négociation, a expliqué M. Thiriez lors d'une conférence de presse. Le résultat n'est pas satisfaisant mais on a évité une catastrophe du fait du désengagement presque total d'Orange et partiel de Canal+.»
 
Les droits vendus par la LFP pour la L1 sur la période 2008-2012 étaient de 668 millions d'euros et ils passent à 607 millions d'euros entre 2012 et 2016. M. Thiriez a expliqué cette baisse par la somme de 25 millions d'euros déboursée par Orange pour acquérir les droits mobiles de la L1, un montant inférieur à celui sur lequel il avait tablé. Le contrat passé avec Orange prévoit en revanche qu'un autre opérateur puisse entrer en scène dans un an en ce qui concerne les droits mobiles, et celui passé avec Be In Sport que la LFP touche un intéressement lors des deux dernières saisons si le nombre d'abonnés «augmente significativement».
 
« Cette baisse est compensée en partie par l'augmentation des droits internationaux de 17 à 31,5 millions d'euros et grâce à celle des droits de la L2, de 13 à 18 millions d'euros. La baisse totale des droits est donc de 40 millions d'euros, c'est-à-dire 6 %», a-t-il poursuivi. Be In Sport, qui a acquis la majorité des droits pour la L1 et la L2, versera annuellement 173 millions d'euros à la LFP lors des premières saisons afin d'essayer d'enrayer la baisse des revenus des clubs de L1, puis la somme sera dégressive lors des suivantes.

L’OM ferme la porte à ses supporters !
 
 
Rien ne va plus à l’OM. Les premiers entrainements de lundi et mardi prochain, synonymes de reprise, seront à huis clos. Une façon comme une autre de constater que le club phocéen est en perdition et que les dirigeants ne souhaitent pas montrer le vrai visage du club à leurs propres supporters.
 
Car en début de semaine, on ne sait toujours pas qui mènera l’entrainement dans le staff intérimaire. Sans entraineur et sans moyens pour recruter, le début de saison de l’Olympique de Marseille s’annonce très, très compliqué.